Encore une maison d’édition…

On peut effectivement s’interroger sur la pertinence de fonder une énième maison d’édition alors qu’il en existe déjà tellement. Dans le domaine de la romance et des histoires d’amour entre hommes, il y a bon nombre de maisons d’édition spécialisée. Le contexte ne semble pas favorable, puisque plusieurs études montrent qu’il y a plus de gens qui écrivent que des gens qui lisent. Eh bien nous, nous refusons ce pessimisme.

Pour nous, fonder une maison d’édition c’est d’abord garder le contrôle. Pour cela, on pourrait se tourner vers l’autoédition, à laquelle Andrew Carlson adhère depuis très longtemps. S’unir, pour être plus forts et plus visibles nous semble une bonne alternative. Mais nous ne voulons pas confier nos textes à d’autres maisons d’édition. Déjà parce qu’il est difficile de faire son choix, il y en a énormément et toutes sont loin d’être honnêtes.

Nous voulons bâtir une maison d’édition qui nous ressemble. Pour publier les textes que nous aimons et que nous voulons faire découvrir aux lecteurs. Le but est de pouvoir tout faire nous-mêmes, avoir le contrôle de toute la chaîne de nos livres. C’est un pari risqué, certes, mais cette idée nous l’avons en tête depuis longtemps et maintenant, il est temps de se lancer dans l’aventure. Chaque projet comporte des risques, pourtant ce n’est pas dans notre genre de baisser les bras ou de ne rien faire.

Alors nous nous lançons, en commençant doucement. Nous voulons bâtir une maison d’édition solide, donc ne pas partir dans tous les sens dès le départ. Certes, nous maîtrisons cet univers, grâce notamment à l’expérience acquise par Sébastien Chevrey. Mais justement, nous savons quels sont les risques qui peuvent faire péricliter une maison d’édition en seulement quelques mois. Car tout ceci est un investissement lourd, en temps et en argent, ce serait dommage de tout gâcher en allant trop vite.

Nous commencerons donc par des publications uniquement disponibles sur Amazon. Nous savons que cela fait parfois grincer des dents, pourtant, c’est la meilleure manière pour commencer à se faire connaître sans grever le budget, avoir des stocks, trop de factures… Nous voulons publier des livres, pas nous enfoncer dans la paperasse administrative et les problèmes financiers.

Tout se fera en interne, puisque nous avons, à nous trois, les compétences pour corriger les manuscrits et créer des couvertures. Et ce que nous ne savons pas faire, nous allons l’apprendre ! Ce qui nous plaît, c’est qu’il s’agit d’une aventure complète, dans laquelle nous allons chacun porter différentes casquettes. C’est cela qui est passionnant : faire et apprendre à faire. On ne sait pas tout, loin de là, mais grâce à Internet il y a forcément les renseignements dont nous aurons besoin si nous rencontrons un problème.

Malgré ce qui a été écrit, l’objectif n’est pas d’avoir une petite maison d’édition personnelle rien que pour nous, à notre service. Non, si nous débutons à trois c’est que nous nous connaissons bien, que nous nous faisons entièrement confiance, qu’ensemble nous sommes solides. Nous restons optimistes et voyons déjà au-delà du succès de notre maison d’édition. Quand nous estimerons avoir les reins assez solides, nous ouvrirons les portes à d’autres auteurs, car nous savons qu’il y a beaucoup de talents et de magnifiques histoires à mettre en avant, à faire découvrir aux lecteurs.

Ce seront d’ailleurs les lecteurs les premiers à nous rejoindre pour cette expérience. C’est grâce à vous que nous pourrons nous développer. De notre côté, nous mettrons tout en œuvre pour vous proposer des histoires de qualité, aussi bien sur le fond que sur la forme. L’objectif est de vous divertir, de vous émouvoir, de vous faire vibrer. Vous pouvez compter sur nous et nous, nous comptons sur vous.

(08/01/2023)

L’intérêt d’une maison d’édition : sélectionner et améliorer.

Aujourd’hui, chacun a la possibilité d’autopublier son livre. Il existe plusieurs moyens, très simples, pour diffuser ses écrits en faisant tout soi-même. Pourtant, il y a énormément d’auteurs qui tentent leur chance auprès de maisons d’édition. Alors, si s’autopublier est si simple, pourquoi vouloir faire appel à une maison d’édition ?

Sans doute que la première idée qui vient à l’esprit est celle d’avoir l’assurance d’une meilleure communication autour du livre et donc plus de ventes, nous y reviendrons. Au fond, il y a aussi, certainement, ce sentiment de fierté d’avoir été choisi par une maison d’édition. Nous savons que la sélection est dure, que chaque éditeur reçoit des dizaines, voire des centaines de manuscrits chaque mois. Donc, le fait d’être sélectionné est déjà une preuve que le manuscrit intéresse.

Dans ce domaine, il faut faire attention, vous avez là le premier indicateur du sérieux de la maison d’édition à laquelle vous avez adressé votre manuscrit. Si la réponse arrive au bout de deux jours ou même seulement de deux semaines, méfiance. Il existe de nombreuses arnaques sur le marché de l’édition, beaucoup de vendeurs de rêve. Ces derniers réagissent vite, leur business est de publier à la chaîne, car l’auteur va prendre en charge une partie des frais. Soit directement, soit en ayant l’obligation d’acheter un certain nombre de ses propres livres.

Ces fausses maisons d’édition, à compte d’auteur ou à compte d’auteur un peu déguisé, sont une plaie. Auprès d’elles, votre manuscrit sera accepté très rapidement, car il n’y a pas vraiment de sélection. En tout cas, pas à partir de la qualité de ce que vous avez écrit. Ce qu’ils cherchent, ce sont des personnes prêtes à payer ! Et le travail réalisé sur votre manuscrit ne sera pas du tout celui d’une maison d’édition professionnelle, une vraie, à compte d’éditeur. Si vous avez quoi que ce soit à payer, fuyez.

Une maison d’édition sérieuse a un comité de lecture. Ce dernier a besoin de beaucoup de temps pour opérer une sélection parmi tous les manuscrits reçus. Un minimum de trois personnes doit lire chaque manuscrit, avant d’établir une fiche de lecture pour en détailler les points forts et les points faibles. Ceci pour donner un avis sur la pertinence ou non de poursuivre jusqu’à la publication.

Ensuite seulement, parfois des mois après, la maison d’édition vous contacte pour vous proposer un contrat. Le contrat est un sujet à part, qui mérite un article entier. Vous nous direz si cette question vous intéresse, si nous devons la développer.

Ensuite, l’éditeur va travailler avec l’auteur. Il est très rare d’avoir des manuscrits absolument parfaits dans lesquels il n’y a rien à corriger. C’est difficile pour l’auteur, parce qu’il croit toujours avoir écrit la perfection. Mais le travail de l’éditeur est aussi de vous montrer les points faibles de votre manuscrit et de vous les faire retravailler. C’est en travaillant avec l’éditeur que vous allez améliorer votre texte pour qu’il soit vraiment impeccable. Il s’agit de revenir sur des scènes peut-être mal écrites, des passages à ajouter, à enlever, des personnages à développer. Cela peut aller du simple petit remaniement à quelque chose de beaucoup plus imposant. Mais le véritable éditeur croit au texte qu’il veut publier et fait tout pour qu’il soit parfait !

Puis, la maison d’édition prend en charge les corrections. Chez les marchands de rêve, c’est une personne lambda qui corrige le texte, voire qui laisse un correcteur automatique comme Antidote effectuer le travail. Une vraie maison d’édition s’attache les services de correcteurs professionnels, qui ont un savoir-faire et des compétences pour repérer toutes les fautes. Lorsque vous lisez des ouvrages, même publiés par de grosses maisons d’édition, vous pourrez trouver quelques coquilles. Par contre, ces coquilles ne sont rien comparées aux fautes que l’on trouve dans les ouvrages publiés par les escrocs ou quand on s’autopublie et qu’on n’a pas eu les moyens de faire appel à un correcteur professionnel.

Le travail ne fait que commencer…

(15/01/2023)

L’intérêt d’une maison d’édition : le professionnalisme.

Après les corrections, le travail le plus important de l’éditeur est de rédiger le texte de la quatrième de couverture. Vous savez, cette accroche qui va donner envie aux lecteurs d’acheter le livre et de s’y plonger. L’éditeur sérieux se charge lui-même de cette rédaction. Pourquoi ? Souvenez-vous de vos années d’école. Il y avait des cours entiers consacrés à la rédaction d’un résumé à partir d’un texte, ce n’est de loin pas évident. C’est encore plus difficile quand on est l’auteur du texte ! Surtout, l’accroche est plus spécifique, puisqu’elle doit donner envie au lecteur d’acheter, parfois le livre d’un auteur inconnu. L’éditeur, lui, peut prendre une certaine distance par rapport au texte et sait quelles tournures employer pour donner envie. C’est pourquoi il se charge de la rédaction de l’accroche.

Un autre élément est essentiel : la couverture. Encore une fois, l’éditeur sérieux va prendre en charge sa confection, parce qu’il s’attache les services d’un graphiste professionnel. Du côté des escrocs, ils vont vous demander de fournir une image pour la coller sur la couverture, sans aucun traitement. Ce n’est pas ainsi qu’on procède, quand on est sérieux. Le graphiste réalise une couverture originale, unique, qui colle à l’esprit du roman et qui, une fois de plus, donne envie d’acheter. Nous sommes tous ainsi, nous jugeons d’abord un livre sur sa couverture. C’est ce qui donne l’envie de s’y intéresser et d’aller lire… l’accroche.

Ces deux éléments sont la prérogative de la maison d’édition. En général, c’est même mentionné dans le contrat. Tout ce qui concerne l’extérieur du livre, et donc le côté commercial, est entre les mains de l’éditeur. Certains associent leurs auteurs à l’élaboration de ces éléments. Mais bien souvent, l’accroche est imposée et, pour ce qui concerne la couverture, on va vous proposer deux choix, entre lesquels il faudra se décider, sans pouvoir demander de modifications.

L’éditeur se charge aussi de la mise en page, donc de l’intérieur du livre, de la présentation du texte. Dans ce domaine, il existe de nombreuses normes, propres à l’édition : les règles typographiques. On ne va pas à la ligne n’importe quand, on ne saute pas une ligne à n’importe quel moment, on présente les dialogues d’une certaine façon, on n’abuse pas des signes de ponctuation, il y a une manière de numéroter les pages… Tous ces petits éléments qui manquent lorsqu’on s’autopublie et auxquels les professionnels portent une grande attention.

On peut se dire que la mise en page ne compte pas tant que cela. Si le texte est bon, le lecteur va aller jusqu’au bout, peu importe la présentation. C’est totalement faux. Des règles ont fixé une forme standard de mise en page des livres. Les lecteurs sont habitués à ces présentations. Le moindre changement dans les habitudes peut rendre la lecture plus difficile, voire carrément conduire le lecteur à abandonner en cours de route avant de laisser un mauvais commentaire. La mise en page est donc bien un élément essentiel, qui est totalement à la charge de la maison d’édition.

Enfin, vous recevrez un exemplaire, ou une version PDF du bon à tirer. Il s’agit, à cette étape, pour l’auteur, de relire une dernière fois son texte. C’est l’ultime occasion de déceler une coquille et de la corriger. Car une fois le bon à tirer validé, les jeux sont faits, rien ne va plus. Enfin pas tout à fait, nous verrons plus tard la différence entre l’impression traditionnelle et celle à la demande, cette dernière étant plus flexible. Car ensuite vient l’impression, en plusieurs exemplaires, pour le lancement. Dans une maison d’édition sérieuse, l’auteur, et c’est encore une fois noté dans le contrat, reçoit une certaine quantité d’exemplaires de son livre, gratuitement ! Ceci pour les besoins de la promotion qui incombe à l’auteur.

Justement, nous en arrivons à l’intérêt principal de la maison d’édition : la promotion du livre, sa visibilité, son succès…

(22/01/2023)

L’intérêt d’une maison d’édition : la communication.

Nous avons vu les différents atouts qui font que, bien que l’autoédition soit désormais chose courante, beaucoup d’auteurs envoient leur manuscrit à une maison d’édition dans l’espoir de se faire publier par l’une d’entre elles. Un travail sur le texte, des corrections professionnelles, un graphiste pour la couverture… Toutes ces tâches qui sont de la responsabilité de la ME prennent du temps, demandent du professionnalisme et bien sûr, ont un coût important qu’il est difficile de supporter en s’autoéditant.

Mais surtout, ce qui donne envie de confier la publication de son manuscrit à une ME, c’est qu’on s’imagine qu’elle va faire une promotion de dingue et que le livre va se vendre bien plus qu’en autoédition. Désolé, mais on va ensemble redescendre sur terre. En fait, il est facile de s’imaginer que la ME fait des miracles puisqu’à longueur de temps on nous parle des best-sellers, de ces auteurs qui vendent des milliers d’exemplaires. La réalité est que, pour un auteur inconnu (qui ne passe pas dans les médias), vendre 350 exemplaires est déjà considéré comme pas mal du tout !

Est-ce que ça veut dire que les ME ne font pas d’effort ? Loin de là. D’abord, la maison d’édition se charge du service presse. Celui-ci consiste à envoyer un exemplaire du livre à des journalistes (tous médias confondus) ainsi qu’à des influenceurs avec pour objectif de faire parler du livre. C’est un travail énorme, puisqu’il faut bien cibler les journalistes, les relancer, faire en sorte qu’ils publient un article ou en parlent à la radio. Ce n’est pas simple du tout.

La ME fait aussi la promotion du livre sur ses réseaux sociaux. C’est important, car un auteur publié a toujours plus de chance d’attirer l’attention. Dans l’esprit des lecteurs, le fait qu’un manuscrit ait été sélectionné par une maison d’édition reste un gage de qualité, on va donc avoir plus confiance dans un livre soutenu par une ME.

Faire la promotion dans les magazines, par le biais de la publicité, est toujours plus difficile. Le frein principal est le coût de l’opération. Pour avoir une page ou même seulement une demi-page dans un magazine il faut compter au minimum trois mille euros…

Enfin, pour ce qui est d’avoir ses entrées dans les librairies, les ME indépendantes ont sans doute autant de mal que les auteurs indépendants. Face aux grosses machines que sont les maisons d’édition bien installées, il est difficile de lutter. Évidemment, cela est encore plus vrai dans le monde de la littérature MM…

Dans la communication autour du livre, il ne faut pas négliger le rôle important que joue l’auteur. En fait, c’est lui le moteur principal, à la façon dont il va en parler autour de lui. C’est aussi lui qui aura plus facilement des entrées dans les librairies de sa région. Il lui sera également plus simple d’avoir un article dans un journal local. Dans toutes ces démarches, l’auteur est épaulé par la ME. Mais c’est bien à celui qui a écrit le livre de se démener pour la promotion.

Un livre conseillé par une maison d’édition, les lecteurs se disent que forcément elle veut vendre ce qu’elle a produit. Les lecteurs préfèrent que ce soit l’auteur lui-même qui en parle, qui incarne le livre, c’est beaucoup plus efficace.

Telle est la réalité brute concernant la communication autour du livre : c’est ce qu’il y a de plus complexe et aléatoire. Il faut sortir du lot parmi les centaines de publications qui paraissent chaque année en France. Bien sûr, ce n’est pas une raison pour baisser les bras, loin de là. Ensemble, l’auteur et la maison d’édition font tout pour que le livre connaisse le succès !

(03/02/2023)

Les commentaires

Les lecteurs ne se rendent souvent pas compte de l’importance de laisser un commentaire quand ils ont apprécié une lecture.

Pourtant, on se fie souvent à ces derniers avant de se décider à acheter un livre ou non. On regarde ce que les autres en disent, car le résumé ne suffit pas. Il y a beaucoup de choix et nous ne pouvons pas tout lire. Alors, si d’autres s’enthousiasment pour un livre, il s’agit d’un plus indéniable.  Rien que pour savoir si cela correspond à ce qu’on aime comme genre de littérature.

Il faut dire que nous sommes plus enclins à laisser un commentaire lorsqu’on n’a pas aimé ! Là, effectivement, on va prendre le temps de se défouler pour dire tout le mal qu’on pense d’un livre.

On a moins tendance à commenter lorsqu’on a apprécié la lecture. Par manque de temps, parce qu’on ne sait pas vraiment quoi écrire, parce que simplement on passe à autre chose et que certes, on parlera du livre autour de soi, mais il n’y a pas ce réflexe de laisser un commentaire positif.

Pourtant, c’est capital pour l’auteur et pour le livre. Déjà, cela fait plaisir à l’auteur, d’avoir des retours positifs sur ce qu’il a écrit. Même quand il y a des critiques, si elles sont constructives et détaillées elles peuvent enrichir l’auteur, mettre en lumière certains défauts qu’ainsi il ne reproduira pas dans ses prochains écrits.

Bien sûr, c’est aussi important pour le livre, puisque nous avons évoqué le fait que les commentaires concourent à la décision d’achat, parmi tous les ouvrages qui sont proposés en librairie ou sur Internet.

Il faudrait que cela devienne un réflexe. Si vous avez aimé un livre, laissez un commentaire positif. Dans cet exercice, vous ne jouez pas le rôle d’un influenceur ou d’un critique, une ou deux phrases suffisent, les étoiles disent déjà l’essentiel.

Alors, si vous avez apprécié une lecture, n’oubliez pas de laisser un commentaire. Vous faites plaisir à l’auteur. Vous permettez au livre de se trouver entre d’autres mains. Vous encouragez les autres à le lire…

(10/02/2023)

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