Nous encourageons nos auteurs, y compris dans la traduction, à utiliser les termes qui sont courants dans la vraie vie. Certains peuvent étonner, c’est pourquoi nous vous proposons un lexique à l’usage de celles et ceux qui se posent des questions.
Si vous avez moins de 18 ans, nous comptons sur vous pour ne pas rester sur cette page.
Bulge : le terme est utilisé couramment pour désigner la bosse proéminente formée par le pénis, généralement dans un jogging (de préférence gris), mais aussi dans un short ou un jeans. Le terme de renflement n’est jamais utilisé pour désigner cette bosse, même si on le trouve comme synonyme proposé par une recherche sur Internet. Vous n’entendrez pas : « Waouh, mate ce renflement ». Bulge est plus précis que simplement « bosse ». Généralement, le bulge est conscient, voulu, en portant un sous-vêtement qui met bien en valeur l’attribut masculin. La bosse peut être fortuite, inconsciente, certains n’ont pas le choix grâce à ce que la nature leur a donné.
Chatte : terme couramment utilisé, de manière vulgaire, pour désigner l’anus. Si vous demandez à un homosexuel de vous montrer sa chatte, il ne sera pas surpris et saura exactement quelle partie de son anatomie vous voulez voir. Aucun dictionnaire ne vous donnera cette définition, mais si vous êtes bien accroché, faites la recherche « chatte gay » sur un site de films de petite vertu, vous aurez des milliers de vidéos confirmant cette manière de parler.
Jockstrap : vous ne trouverez pas ce terme dans un dictionnaire français. Comme si seuls les Anglo-saxons en portaient. Ce sous-vêtement, qui est ouvert au niveau des fesses, est très souvent porté par les sportifs, notamment les footballeurs américains. Difficile de comprendre pourquoi, si vous avez une réponse, n’hésitez pas. Certes, le service trois-pièces est parfaitement maintenu, mais ça s’arrête là. Pour les homosexuels, on comprend mieux, ce sous-vêtement permet un accès direct à une partie intéressante, lors d’une relation sexuelle.
Précum : dans la vraie vie, le terme est passé dans le langage courant. Il est simple, efficace et imagé. Personne n’utilisera le terme de pré-éjaculat, vous n’entendrez pas : « Waouh, tu pré-éjacule beaucoup ». On ne dira pas non plus : « Oh, tu as du fluide de Cowper » (du nom de l’anatomiste qui a décrit pour la première fois, dans une publication officielle, les fonctions des glandes bulbo-urétrales). Mais on peut également désigner ce liquide pré-séminal en le désignant comme de la mouille.